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| | Maître Lucifel. | |
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Lucifel Admin
Messages : 383 Date d'inscription : 23/07/2009 Classe : Alchimiste Alignement : Neutre Localisation : Longankel
| Sujet: Maître Lucifel. Mer 5 Aoû - 13:28 | |
| Section poésie : - Ébauche :
- Prime abord d'un métier d'art
Rédigé à Belerim Le jour de la sagesse, an de grâce 941. Valeur 1 Possesseur : disparu
- Spoiler:
Ce que l'on peut en dire, Tant l'artiste s'y consacre, Que d'aucun ne saurait en rire, Quand enfin est venu le sacre.
S'il en est qu'un titre, Si risible en soi sa valeur, Fait de la reconnaissance à l'épitre, Ce que l'amputation est au voleur.
Me voici fat de mon accréditation, Accédant au rang d'artiste, Que pour le bien de ma réputation, J'aurai obtenu d'un Bouquiniste !
- Souvenir d'Yssandre
Rédigé à Belerim Le jour du respect, an de grâce 941. Valeur 1 Possesseur : Dérobé par Billy (déguisé)
- Spoiler:
Je cru m'emporter à mon insu, sans que cela n'en devienne insupportable, Ces effets enivrants d'écumes sur une robe bleu, verte et grise, Des embruns dissimulé sous un reflet lunatique de cuivre et d'acier, Je m'y serai abandonné mille fois avant d'en ressentir l'amertume.
Doucement, le liquide prend une teinte brune de café, opaque et alevin, Surmonté en son culmen d'ivoire et de brume épaisse, On s'y noierait comme on aspire pour la première fois de l'air, Et quand ça infuse dans le vermeille ardent de mes veines, je suffoque.
Les lignes se distordent et les membres brûlent comme du métal rougeoyant, Comme la gorge se charge de sel et d'algues marines sur Yssandre, Le vieux port est loin avec ses amarres et ses vieilles coques de bois, Il fait noir désormais et la marée est montée sous mes yeux hagards.
Les lumières s'évadent sur les quais et m'éblouissent de leur myriade éthérée, Tout ce sang qui cogne sur mon cœur de son flot butyreux comme un râle saturé, M'extorque un soupire dans ma vision si éphémère, je cherche mon songe, [Les gens me sourient en me voyant] il est temps que je m'éclipse, emportant avec moi le secret de mon ravissement.
- Petits secrets d'alchimistes 1
Rédigé à Crestone Le jour de l'espoir, an de grâce 941. Valeur 2 Possesseur : Lucifel
- Spoiler:
"...un remède efficace Mais prévoir quelques grimaces Une solution au jus de limaces
Du fond de ses marais stagnants, courbant le dos, Le Droughspenet, mi loup garou, mi surmulot, Lorsqu'il est souffreteux, récolte des escargots.
Un torchon propre, du sucre fort, des escargots baveux à souhait et un grand bol. Au centre du torchon, on fait un tas d'escargots avec du sucre parmi, on relève les quatre coins, on fait un noeud et on suspend le pochon ainsi obtenu bien au-dessus du bol. On laisse baver une nuit durant, au matin, on avale ce délicieux médicament" NB : tiré du "Petit précis de cuisine elfique" de Laurence Germain (dont je vous conseil vivement la lecture à temps perdu.
Œuvre inachevée :
Œuvre mineure :
Œuvre classique :
Œuvre majeure :
Œuvre exceptionnelle :
Dernière édition par Lucifel le Lun 19 Oct - 0:43, édité 9 fois | |
| | | Lucifel Admin
Messages : 383 Date d'inscription : 23/07/2009 Classe : Alchimiste Alignement : Neutre Localisation : Longankel
| Sujet: Re: Maître Lucifel. Mer 5 Aoû - 13:29 | |
| Section Théâtre : - Ébauche :
- Œuvre inachevée :
- Œuvre mineure :
- Œuvre classique :
- Œuvre majeure :
- Œuvre exceptionnelle :
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| | | Lucifel Admin
Messages : 383 Date d'inscription : 23/07/2009 Classe : Alchimiste Alignement : Neutre Localisation : Longankel
| Sujet: Re: Maître Lucifel. Mer 5 Aoû - 13:30 | |
| Section Roman : - Ébauche :
- La Maîtresse des Araignées
Rédigé à Belerim Le jour du pégase, an de grâce 941. Valeur 2 Possesseur : Lucifel
Description : Fragment d'histoire colportée par un célèbre troubadour dans les tavernes du monde d'Arkhan ; compilée par les soin de maître Lucifel. à lire ici : http://www.arkhan.org/forum/sujet2224.html
- Spoiler:
Dans un village de l’ouest vivait une famille. Le père travaillait avec acharnement pour ramener de quoi nourrir sa femme et sa fille de douze ans. Mais malgré tous ses efforts, ils vivaient dans une misère extrême, n’arrivant même pas à se nourrir correctement. Durant un hiver particulièrement rigoureux, il prit alors une grave décision. Un soir que sa fille dormait, il parla :
- Ma femme, dit-il, nous ne pouvons continuer à vivre ainsi. Il faut abandonner notre fille. Si nous ne faisons pas ainsi, nous finirons tous par mourir.
La femme éclata en sanglots mais finit par accepter.
Le lendemain, le père prit sa fille par la main et l’emmena dans la forêt sombre au nord du village. Une fois qu’ils eurent marché pendant un bon moment, il s’arrêta au pied d’un vieil arbre. Y faisant asseoir sa fille il lui dit :
- Reste dans cette forêt. Quoi qu’il arrive, n’en sors pas.
Puis il fit demi tour et disparu, laissant sa fille seule. Mais celle-ci était loin d’être stupide. Elle savait que son père venait de l’abandonner et pourquoi. Aussi s’allongea-t-elle sur le sol et attendit que la mort vienne. Une araignée géante apparue alors. Reine déchue par les chasses incessantes des humains, elle avait perdu toutes ses filles et tous ses fils. Quand elle vit ce petit être isolé, sa première réaction fut de vouloir le dévorer. Mais, alors qu’elle approchait, elle ne ressentit aucune peur dans sa proie. Juste de la solitude et de l’attente. De plus elle était extrêmement maigre. La faim de l’araignée s'apaisa. Elle prit alors la jeune fille entre ses mandibules et partit.
Quelques années plus tard, les humains, croyant que toutes les araignées étaient mortes avaient arrêté leurs chasses. C’est alors que sortirent de la forêt des centaines, voir des milliers d’araignées qui saccagèrent le village, dévorant la plupart de ses habitants. Les rares survivants disent que, à leur tête, chevauchant la plus grande d’entre elles, une jeune femme d’une agilité extrême les commandaient.
- Muse et la Sorcière
Rédigé à Belerim Le jour du pégase, an de grâce 941. Valeur 2 Possesseur : Lucifel
Description : Fragment d'histoire colportée par un célèbre troubadour dans les tavernes du monde d'Arkhan ; compilée par les soin de maître Lucifel. à lire ici : http://www.arkhan.org/forum/sujet2224.html
- Spoiler:
« L’histoire que je vais vous conter n’est pas des plus connues. Mais après tout, je ne suis pas ici pour vous conter des histoires que vous connaissez déjà. Je vais vous conter celle de Muse et la Sorcière. »
Pendant qu’il parle, ses mains se sont remises en mouvement sur son instrument, créant une musique de fond envoûtante. Vous décidez que vous ne perdez rien a écouter son histoire et vous installez donc le plus confortablement possible.
Cette histoire se passe il y a longtemps, très longtemps. Cela remonte bien au-delà du Grand Fléau. A cette époque la civilisation des hommes était en plein essor. Des villes poussaient un peu partout, les limites du monde connu étaient sans cesse repoussées et le commerce était fleurissant. Et la magie était elle aussi très présente, de même que les guerres, les maladies, la famine et tout les autres fléaux que les hommes ont toujours connu et à cause desquels ils ont subit tant de malheurs. L’histoire se passe dans la cité d’ Eçuisses. C’était une cité-état prospère réputée pour sa neutralité constante dans les conflits qui opposaient ses voisins et pour son positionnement dans une cuvette naturelle au bord de la Mer Sombre. On disait que seule la magie lui permettait d’exister, que sans elle, la cité aurait déjà été engloutie depuis longtemps. Aussi un groupe de mage était-il constamment présent, chargé de la protéger. La Sorcière Pâle Bastila en était la Première Conseillère au moment où se passe cette histoire.
Dans les bas fonds d’Eçuisses vivait un homme. La vie ne l’avait jamais gâté et rien ne l’y raccrochait vraiment. Et pourtant cet homme passait son temps à se battre. Il disait que si la vie ne lui avait rien donné à lui, il pouvait faire en sorte de rendre celle des autres aussi heureuse que possible. C’est pourquoi on le retrouvait souvent mêlé à des bagarres, que ce soit contre des bandits ou des miliciens. Dès qu’il voyait une situation qui lui semblait injuste, il ne montrait aucune pitié. Que ce soit par la parole ou par les poings, il ne s’arrêtait pas tant qu’il n’avait pas atteint son but ou qu’il n’était pas maîtrisé par ses adversaires. Il était constamment blessé et faisait régulièrement des séjours dans les geôles. La mort ne lui faisait pas peur. Et celle-ci semblait l’ignorer totalement.
Un jour, alors qu’il était en train de se faire corriger après s’être encore mêlé d’affaires qui ne le regardaient pas, une femme apparut dans sa vision troublée. Puis il vit une lumière bleue et il s’évanouit. Quand il revint à lui, il était allongé dans un lit. Ses blessures étaient pansées et un verre d’eau l’attendait sur une tablette a coté. Tandis qu’il s’asseyait pour le prendre, il vit la femme assise dans un fauteuil. Elle le regardait.
- Bon retour parmi nous, dit-elle.
Après un moment de pause où elle se laissa fixer par l’homme, elle poursuivit.
- Tu es connu tu sais ? Les rumeurs d’un homme solitaire, désespéré et violent qui se bat pour protéger les opprimés malgré sa médiocrité avérée dans les combats vont de bon train en ville. Tu aurais même tué.
L’homme se taisait, se contentant de l’observer. Elle continua :
- Tu me reconnais n’est ce pas ? Tu sais qui je suis ?
Il sorti alors de son mutisme :
- Première Conseillère Bastila, la Sorcière Pâle.
Elle eu un faible sourire puis continua :
- Exactement. Tu sais mon nom, mais moi je ne connais pas le tien. Aussi, si tu pouvais te présenter, j’aime connaître le nom des gens auxquels je m’adresse.
L’homme réfléchit. Il sembla alors prendre une décision :
- Muse. Je m’appelle Muse.
Connaissant son nom, la Dame se mit à lui parler. Elle lui expliqua qu’elle avait besoin de son aide. La rumeur qui disait que la ville d’Eçuisse ne devait son existence qu’à la magie était fondée. En fait c’était un seul et unique sort qui permettait cela. Un sort extrêmement puissant demandant une énergie considérable pour être maintenu qui servait a empêcher que la pression de la Mer Sombre ne détruise la muraille rocheuse la séparant de la ville. Et il fallait le renouveler régulièrement.
Muse était surpris. C’était la première fois qu’il entendait une telle histoire. Il lui fit remarquer qu’il n’y croyait pas vu que la muraille était là depuis des milliers d’années, bien avant l’arrivée des hommes.
La sorcière Pâle approuva. Au début du développement d’Eçuisse, la ville n’avait pas de mage. Mais elle a gagné en importance et en influence, attirant de plus en plus de monde dont des érudits. Ce sont eux qui ont découvert et prouvé que si rien n’était fait, la muraille cèderait un jour.
Muse était abasourdi par cette révélation. Il resta muet un long moment. Puis repris :
- Bon admettons. Mais en quoi ça me regarde cette histoire ? Vous avez dit que j’étais l’homme qu’il vous fallait.
La Sorcière se mit alors à le fixer intensément. Elle lui avoua alors pourquoi il était ici : Pour maintenir le sort, une vie humaine était nécessaire. Muse fut tellement choqué par cette révélation qu’il ne pu rien répondre. Elle continua alors. Une âme combative était nettement plus efficace qu’une âme de criminel banal. De plus, ce sort était particulièrement horrible. Il ne se contentait pas de tuer la victime. Il extrayait son âme de son corps et la détruisait en milliers de fragments pour en extraire toute l’essence et se régénérer au mieux ainsi.
Muse était horrifié. Comment un tel sort pouvait exister ? Il lui fit entendre son désaccord sur sa participation à ce rituel mais elle lui fit comprendre qu’il n’avait pas son mot a dire. Apercevant la fenêtre, il voulu s’y précipiter. Mais son corps ne répondit pas et il s’étala de tout son long dans la chambre. Il ne le contrôlait plus. Il était même incapable d’émettre le moindre son. Bastila se leva et s’agenouilla devant lui :
- Je vous l’ai dit, vous n’avez pas le choix.
Et Muse sombra de nouveau l’inconscience.
Il fut réveillé par des cris. Des centaines, voir des milliers de cris qui emplissaient ses oreilles. Il ouvrit alors les yeux. Il était attaché sur un autel, dans une sorte d’arène semi circulaire et dans les gradins, les ombres de centaines de personnes hurlaient. Il lui fallut un moment pour comprendre leurs mots.
- A Mort !!! A Mort !! Scandaient-ils.
La salle était en fait dans une caverne, donc la scène était éclairée par de nombreuses torches alors que les gradins n’en comptaient qu’une dizaine. En tournant la tête, il pu voir que l’autel et son pourtour étaient recouverts de sang séché.
La Première Conseillère apparue devant lui. Elle était en tenue de cérémonie, c'est-à-dire une cape sans rien dessous. Autour d’elle se tenaient les huit autres mages du groupe. Ils semblaient plongés dans une transe profonde, récitant des mots totalement incompréhensibles. La Sorcière se pencha alors sur l’homme. Il était éberlué. Elle lui sourit tandis qu’elle le regardait fixer la foule.
- Ne t’inquiète pas pour eux, demain ils auront tout oublié. Toi aussi d’ailleurs, lui susurra-t-elle.
Muse était dans un état de haine et de désespoir profond. Il tentait de toutes ses forces de se défaire de ses liens. Il hurlait :
- Une telle méthode !! Une telle….justice !! Comment pouvez vous pensez ainsi !!
- Une vie. Une vie pour en sauver des milliers. C’est un bien maigre tribut à payer je trouve, répondit-elle.
Muse était en larmes. Il se mit à l’insulter de tous les noms qui lui venaient à l’esprit, lui jurant de lui faire payer. Voyant que cela n’avait aucun impact, il se mit alors à la maudire, elle et ses comparses, promettant qu’il ne mourrait pas, qu’il reviendrait un jour, d’une manière ou d’un autre.
- Je reviendrais, et je ferai changer cette vision de la justice. Je détruirai ce monde pour le reconstruire, cria-t-il.
Bastila le regardait d’un œil froid. Sa main tenait un poignard avec un globe en cristal au bout du manche. Elle lui parla en se penchant sur lui :
- Trop tard, la cérémonie est déjà en cours.
Et elle lui planta la lame dans le cœur en hurlant :
- Mort à Muse !!!
La dernière chose qu’il vit avant de sombrer dans l’obscurité fut le cristal qui se mit à briller. Son âme fut alors extraite, brisée et utilisée pour reformer le sort. Mais la puissance de la haine, de la colère et de la tristesse de Muse était telle que lorsque vint la phase de décomposition des fragments d’âme, la Sorcière ne réussit qu’à les éparpiller dans le monde.
Depuis, il est dit que ces fragments d’âme errent, s’installant dans le corps de certains hommes et prenant parfois même possession de ce corps. Ils cherchent à se recréer des personnalités, à redevenir des âmes complètes en formant des souvenirs, des histoires, des vies, changeant d’hôte s’ils ne peuvent s’y maintenir. Mais insérés dans ces fragments, les derniers sentiments et les dernières secondes de vie de Muse restent plus ou moins présents. Il est à craindre qu’un jour la vraie personnalité de Muse resurgisse, pleine de haine et de ressentiments."
- L'idiot du village :
Rédigé au Hameau non nommé 011 Le jour de la salamandre, an de grâce 941. Valeur 2 Possesseur : Lucifel
Description : Fragment d'histoire colportée par un célèbre troubadour dans les tavernes du monde d'Arkhan ; compilée par les soin de maître Lucifel. à lire ici : http://www.arkhan.org/forum/sujet2224.html
- Spoiler:
Dans un village vivait un idiot. Son air niais et sa démarche claudicante en faisait la risée du village. Les enfants lui jetaient des cailloux et les femmes l’évitaient. Seule sa mère restait avec lui. Un jour, on le vit arriver en courant dans la rue principale en criant :
- Les loups ! Les loups se réunissent. Nous devons les chasser.
Personne ne fit attention à lui.
Le lendemain il recommença
- Les loups ! Les loups se réunissent. Ils sont de plus en plus nombreux, nous devons les chasser.
De nouveau on l’ignora. Il recommença encore et encore, tout les jours qui suivirent pendant presque un mois. A la fin, les habitants agacés finirent pas lui dire :
- Tu nous énerves avec tes loups. S'ils sont si dangereux, pourquoi ne vas-tu pas les chasser toi-même ?
L’idiot se tut alors. Il rentra chez lui et dit à sa mère :
- Mère, je sais que jusqu'à maintenant je n’ai pas été un très bon fils. Mais je sais que vous m’avez aimé. Moi aussi je vous aime. J’espère que je pourrais me rattraper.
Et avant qu’elle n’ait pu dire un mot, il ressortit emmenant divers objets avec lui.
Cette nuit la, c’était nuit de pleine lune. Les loups à l’extérieur du village firent grand bruit. On crut même entendre les hurlements d’une énorme bête au milieu. La surprise des habitants fut grande le lendemain quand ils découvrirent à l’entrée du village des dizaines de cadavres de loups. Et plus nombreux était le nombre de cadavres dans les champs devant le village. Une voire deux centaines de loups gisaient à terre. Au milieu d’eux on retrouva l’idiot qui tenait entre ses bras un énorme loup blanc mort par étouffement. L’idiot était en sang et quand enfin on réussit à lui faire lâcher prise, il sourit et dans un dernier souffle dit :
- Ça y est, je les ai chassés.
Et il mourut au milieu des larmes de tous les habitants qui s’étaient tant moqué de lui.
Œuvre inachevée :
Œuvre mineure :
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Œuvre majeure :
Œuvre exceptionnelle :
Dernière édition par Lucifel le Lun 14 Sep - 18:17, édité 5 fois | |
| | | Lucifel Admin
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| Sujet: Re: Maître Lucifel. Lun 19 Oct - 0:46 | |
| MaJ : "Petits secrets d'alchimistes" | |
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| Sujet: Re: Maître Lucifel. | |
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